DESMIER Martine

Martine Desmier, sculptrice en quelques mots 

" J’ai choisi de suivre le chemin de ma passion, la sculpture, depuis plus de 20 ans. Je suis une artiste autodidacte Yerroise, curieuse et passionnée. 

Rien ne me prédestinait à la sculpture, d’autant que j’ai fait des études de pharmacologie à l’université Pierre et Marie Curie et « non aux Beaux-Arts ». Après un passage par la peinture sur toile, puis sur faïence, le travail manuel s’est progressivement imposé à moi. 

Formée au sein de petits ateliers à la chimie des émaux, au tournage, à la plaque, au modelage en y réalisant beaucoup d’expérimentation avec la faïence, le grès et la porcelaine, j’ai fini par installer mon propre atelier, « L’atelier de Martine » chez moi où je travaille essentiellement la diversité du vivant. 

J’ai commencé le modelage par des réalisations animalières. Aujourd’hui, tout juste retraitée, je pratique le Raku, une technique d’origine japonaise et, je réalise des bronzes. La notion de féminité est omniprésente dans mon travail. 

J’ai choisi la technique du Raku pour l’énergie et la personnalité qu’elle donne à chacune de mes créations. Ce qui m’intéresse, c’est d’exprimer des émotions humaines ou animales fondamentales, le mouvement des corps et le charme des fleurs. 

C’est tout naturellement que les animaux ont débarqué entre mes mains, moi qui exerçais le métier de professeur des sciences de la vie et de la Terre où j’enseignais entre autres la diversité des êtres vivants à mes lycéens. Mes œuvres féminines sont comme de jolies poupées qui me permettent de retrouver mes joies de mon enfance. 

La céramique, Keramic (terre cuite) offre d’infinis possibilités de cuissons, d’émaillage ou autres finitions et transformations. 

J’ai choisi la technique du Raku, car il me semble qu’elle offre à mes créations un deuxième souffle de vie et elle me permet d’orner avec délicatesse les robes de mes demoiselles. Je donne une forme à mes créatures en grès entre mes mains puis j’utilise mes outils. Après, le feu, l’air, le temps, sont à l’origine des chocs thermiques et font apparaître des craquelures au hasard sur mes pièces. L’enfumage finalise leur parure, et leur donne un regard particulier, une histoire et une unicité ! En fait, chaque œuvre présente une double unicité, d’une part celle du façonnage et d’autre part celle des craquelures. Il me serait donc impossible de refaire à l’identique une même pièce. 

Les idées foisonnent et mon expérience dans le domaine de la céramique m’a guidée sur de nombreuses pistes de créations, de la déco maison à celle du jardin, avec notamment mes célèbres demoiselles Yerroises et maintenant je réalise des bronzes, s’adaptant à la douceur féminine de mes œuvres. 

Je pense que ces figurines pourraient parfaitement orner votre intérieur et/ou celles de vos amis. "